Mon porte-bonheur
J’étais responsable des transport en commun à Besançon. Et puis un jour, j’ai embauché un gars. Ce gars était un prêtre religieux, qui s’appelle Bernard Sœur. Et quand je suis arrivé à Bellevaux, il y a trois ans, un jour il a eu l’idée de venir me voir ici, et on s’est salué. En repartant, il m’a donné cette carte là. C’est une image de la Vierge. Alors il m’a dit : « Si ça vous fait plaisir, je vous la donne. » Et ça me faisait bien plaisir. Depuis ce jour-là, je la porte toujours près de moi dans ma poche. C’est un porte-bonheur, je la regarde tous les jours. Je suis presque bisontin. Je suis né en 1917 dans le Haut-Jura. Mon père était au front et je suis arrivée à Besançon en 1919 avec ma mère. J’ai habité 17 ans dans le quartier Saint-Claude. Je n’ai jamais habité Battant sauf en étant à Bellevaux. J’ai des enfants, des petits-enfants et des arrières-petits-enfants.
Les objets sont importants parce qu'ils sont des souvenirs. Et puis quand on voit un objet, ça nous rappelle souvent des choses agréables. Quand j’ouvre la porte de ma chambre, c’est comme-ci je revenais chez moi.
Maurice Billot