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jeudi 17 février 2011

Les Parcours Intérieurs s'exposent au CCAS à Besançon

Jusqu'au 31 mars 2011 redécouvrez les histoires des habitants de Battant. Au 2e étage du CCAS 9 rue de Picasso à Planoise. Plus d'info en téléphonant aux Bains Douches 03 81 41 57 58

vendredi 18 décembre 2009

Les Parcours Intérieurs à Berlin!


Les artistes, qui ont pensé ce trafic de bibelots, sont allés plus loin en proposant un échange européen. Ils se sont constitués en association : la Décothèque.
Un réseau est en train de naître à Berlin grâce à la plasticienne Anne Moirier. Nous avons donc présenté le concept de cette œuvre participative en exposant les Parcours Intérieurs. Cela donnera des idées à nos amis Berlinois dans le choix de leur objet.
L'exposition se trouve dans deux lieux à Berlin : à l'Office Franco-Allemand de la Jeunesse (OFAJ) et au Centre Français.

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mardi 20 octobre 2009

Ouverture des inscriptions pour l'échange avec des Berlinois!

À ce jour 700 personnes sont venues visiter l'exposition des Parcours Intérieurs au Gymnase.
Dès à présent vous pouvez vous inscrire au nouveau réseau Berlin/Besançon en envoyant un mail à l'adresse :
la.decotheque@free.fr

Merci de nous préciser vos
nom
prénom
adresse
téléphone

Le premier apéro-bibelots est prévu début décembre. D'ici là pensez à l'objet que vous souhaitez faire voyager!

lundi 12 octobre 2009

France 3 parle de notre trafic de bibelots


Journal régional France 3 Franche-Comté le samedi 10 octobre 2009

vendredi 25 septembre 2009

L'Est Républicain parle de notre trafic de bibelots!


vendredi 25 septembre 2009

Montage de l'exposition à l'IUFM

La salle se libérait le lundi 21 septembre à 14h. On déballa tous les cartons et découvrit toutes les toiles une par une. Un instant magique!




vendredi 11 septembre 2009

exposition du 24 septembre au 25 octobre 2009

Après plusieurs mois, nous arrivons à la fin d'un Parcours Intérieur avec cette exposition.
Vous êtes invités au vernissage le jeudi 24 septembre à 17h30 au Gymnase Espace Culturel à l'IUFM Fort Griffon.
Profitez-en car ensuite l'exposition partira à Berlin pour créer de nouveaux réseaux d'échanges de bibelots entre Bisontins et Berlinois!

Le Gymnase est ouvert du lundi au vendredi de 13h30 à 18h, le samedi et dimanche de 15h à 18h.
informations 03 81 65 71 65 Entrée libre

jeudi 27 août 2009

L'album photos de Louise



J’aime cet album photos que Taty Cathoune m’a fait car il me rappelle des souvenirs quand j’étais un bébé. J’aime voir les photos de mon papa avec ses frères quand ils étaient petits. J’ai maintenant sept ans et, quand je vais à Besançon , je le regarde tous les jours.
Louise Gontier

mercredi 26 août 2009

Le bois de chevreuil d'Arthur

C’est un bois de chevreuil qu’une élève a donné à ma mamie, Catherine. Sa forme est bizarre car le bois a mal poussé. Ce chevreuil était très, très vieux. Il devait avoir huit, dix ans. J’aime cet objet car le bois est blanc et qu’il a une très belle forme. Quand je vais chez mon « Papi Lapin » et ma mamie Catherine, je le regarde, je le prends dans mes mains et je le caresse.
Arthur Boussard

dimanche 26 juillet 2009

La photo d’une petite chouette

À dix neuf ans, j’ai trouvé cette petite chouette, qui était petite et encore en duvet. Alors je l’ai prise et je suis rentrée. En rentrant à la maison, j’ai téléphoné pour savoir ce qu’elle pouvait bien manger. On me l’a dit. Alors je l’ai élevée et mon père lui a fait faire à l’usine une cage assez grande pour qu’elle aille bien. Et puis elle a grandi. Elle a été gentille avec moi. Et quand elle a été grande comme vous voyez sur la photo, mon père m’a dit : « Tu ne peux pas la garder comme ça, cette pauvre bête, tu vois bien que ses plumes s’abîment. » Nous habitions près de l’église de Brou à Bourg-en-Bresse, tout près. Alors il m’a dit : « Mets-la donc dans un grenier de l’église près de chez nous et elle partira, tu verras. » Et chaque fois que j’allais dans ce grenier tous les jours, je l’appelais et elle venait. Mais quiconque autre que moi pouvait monter et l’appeler, elle ne bougeait pas. Et puis un beau jour elle ne m’a plus répondue. Elle était partie. Alors mon père m’a dit : « Elle a été convoler en juste noces avec les chouettes de l’églises de Brou. » Et voilà comment j’ai perdu ma chouette. Vous voyez sur la photo, j’ai un gant de cuir parce qu’elle avait des serres, je ne pouvais pas la tenir comme ça. C’est mon père qui a fait la photo. J’ai toujours gardé cette photo parce que chez nous on aimait bien les animaux.

Girard Anne-Marie Delavennat

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Mon porte-bonheur

J’étais responsable des transport en commun à Besançon. Et puis un jour, j’ai embauché un gars. Ce gars était un prêtre religieux, qui s’appelle Bernard Sœur. Et quand je suis arrivé à Bellevaux, il y a trois ans, un jour il a eu l’idée de venir me voir ici, et on s’est salué. En repartant, il m’a donné cette carte là. C’est une image de la Vierge. Alors il m’a dit : « Si ça vous fait plaisir, je vous la donne. » Et ça me faisait bien plaisir. Depuis ce jour-là, je la porte toujours près de moi dans ma poche. C’est un porte-bonheur, je la regarde tous les jours. Je suis presque bisontin. Je suis né en 1917 dans le Haut-Jura. Mon père était au front et je suis arrivée à Besançon en 1919 avec ma mère. J’ai habité 17 ans dans le quartier Saint-Claude. Je n’ai jamais habité Battant sauf en étant à Bellevaux. J’ai des enfants, des petits-enfants et des arrières-petits-enfants.
Les objets sont importants parce qu'ils sont des souvenirs. Et puis quand on voit un objet, ça nous rappelle souvent des choses agréables. Quand j’ouvre la porte de ma chambre, c’est comme-ci je revenais chez moi.

Maurice Billot

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Le dépliant de Bourg-en-Bresse

J’ai une photo de l’habit bressan. Je suis de Bourg-en-Bresse. Le syndicat d’initiative souhaitait faire un dépliant sur la région et ils m’ont choisie pour poser avec l’habit bressan. On m’a prise en photo. Et puis on a fait ce dépliant en beaucoup d’exemplaires et pendant plusieurs années. Voilà l’église de Brou. C’est la photo du dépliant de ce temps là. Moi j’étais toute heureuse d’être là. Je portais jamais le costume seulement pour cette photo. Et les bressanes, elle avaient le costume mais pas le chapeau, elles l’avaient très rarement. Elles avaient la coiffe souvent et puis l’habit un peu plus simplifié. Le tablier est en soierie, il était beau, très beau. Mon père était de Bresse et ma mère était d’origine florentine et d’ailleurs mon grand-père est enterré à Florence.

Girard Anne-Marie Delavennat

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jeudi 9 juillet 2009

Fin pour la deuxième vague de participants

Tous les objets ont retrouvé leur propriétaire.
Pour cette occasion, le mardi 16 juin, des comédiens (et participants dans les Parcours Intérieurs) se sont généreusement lancés dans des lectures. Entendre les mots qu'on a écrit par la bouche de quelqu'un d'autre a fait revivre les histoires d'objets parfois oubliés. Beaucoup d'émotions et de sensibilité pour cette dernière rencontre intimiste avant la grande exposition fin septembre à l'Espace du Gymnase (IUFM - Fort Griffon).

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mercredi 8 juillet 2009

L'ourson de Lisa-Marie chez Chantal

Cela fait 11 ans que Teddy partage ma vie, me suit partout.
Teddy m’a été envoyé par ma mère lorsque je vivais à Londres comme fille au pair. J’y étais partie à 18 ans car c’était devenu une nécessité pour moi de prendre du large avec ma vie et elle. J’étais en pleine dépression. Je ne tenais plus debout.
Là-bas, les choses ne se sont pas vraiment déroulées comme je le pensais. Je suis partie de chez la première famille pour qui je travaillais. Donc, le moral était au plus bas. Ma mère, ne pouvant m’accompagner seulement à distance, elle m’envoya Teddy pour avoir une sorte de présence physique de chez moi et principalement d’elle. Donc, depuis le rôle de Teddy, outre le fait d’être une peluche, est la représentation du lien fort et incommensurable qui me relie à elle.
Ma mère est morte en 2003 à 42 ans d’un cancer. L’année suivante, je suis devenue, à mon tour, maman d’une petite fille : Lisa-Marie.
Depuis sa naissance, ne pouvant faire sa rencontre, je lui parle beaucoup d’elle,je lui montre des photos des objets lui appartenant…
Faute de pouvoir la connaître physiquement, j’essaie de lui transmettre un peu d’elle, qu’elle puisse faire quelque part sa connaissance.
Depuis Teddy, même s’il m’appartient toujours, je l’ai offert à ma fille en lui expliquant son histoire, sa valeur à mes yeux et surtout que c’était probablement le seul objet, cadeau « physique » que pouvait lui faire ma mère. Teddy, en plus de sa valeur sentimentale et émotionnelle, est la représentation du lien entre ma mère, moi et ma fille.
Céline et Lisa-Marie

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lundi 6 juillet 2009

Les chaussures de Marianne chez Jacqueline

Mes premières chaussures
On apprend à marcher, on essaie déjà de se lever, de tenir juste debout. Puis doucement de mettre un pied devant l’autre. On gambade, on tombe, on se relève, on se ramasse à nouveau, on s’égratigne, on sourit quand même, on marche, on rit, on cherche son chemin… On s’écroule et en un rien de temps on a de nouveau les deux pieds solidement ancrés au sol. Les premiers pas… j’ai appris à marcher sur un fil, à la recherche de l’équilibre. On change de chaussures, on grandit mais on apprend à marcher toute sa vie… Eviter de marcher trop droit, prendre des détours, sortir des chemins balisés, s’arrêter et prendre le temps de ressentir et puis balancer ses chaussures et courir pieds nus ! C’est pas un objet fétiche, c’est plutôt symbolique… mes premières chaussures.
Marianne


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mercredi 1 juillet 2009

La photo de Battant de Jacqueline chez Marianne

Glacis de Battant
Besançon, sur les glacis, en haut de Battant, ma grand-mère et mes deux tantes posent pour mon père. C’est au printemps 1938. Celui-ci va épouser ma mère le 19 mars et quitter ses frères et sœurs. Je naissais un été 1939. « Battant » peuple mes souvenirs d’enfance.
Jacqueline Roux

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Le pot de colle de Claire chez Anne-Raphaëlle

Il est petit
Pour certain insignifiant
Je l’emmène partout
Comme un compagnon
Qui m’empêche de tourner en rond
Je le sens, le ressens, le renifle
Il me colle à la peau
Il est la clé
Qui me fait évoluer
Il me fait voir le monde
Sous un angle différent
Il est le ciment invisible
Qui donne forme au visible
Avec lui, je construis
Grâce à lui, je donne vie.
Claire Jobard

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La Shiva de Laet & Jivan chez Marie-Louise

J’ai obtenu cette statuette par le père de mon fils. Nous nous étions tous les deux penchés sur la civilisation hindoue et ses croyances. Shiva est le dieu le plus important du panthéon hindou. Ses deux fils son Ganesh (divinité à la tête d’éléphant) et le belliqueux Karttikeya. Il ne se manifeste pas directement mais par l’intermédiaire de sa Shakti, énergie créatrice qui prend la forme de la douce Parvatie mais aussi de la guerrière Durga ou de la terrible Kali (divinité de la mort). Sous l’apparence de Nataraj, Shiva est le danseur cosmique dont la danse a ébranlé l’univers et a crée le monde.
Laet & Jivan

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La girafe de Chantal chez Céline & Lisa-Marie

Girafe Sophie
Douce comme une maman, tendre comme une caresse, un baiser, rassurante comme un doudou. Me consolant dans mes premières années de pension… et l’odeur de l’enfance, l’insouciance, innocente comme je l’étais, et le suis restée un peu parfois encore.
À jamais, ma girafe, l’image d’une enfance sage, ma lumière.
Je m’appelle Sophie Vulli, je ne suis jamais qu’un petit jouet en caoutchouc.
Mais les bébés, les enfants m’adorent !
Je les câline, je les rassure, ils me mordillent, me sucent ou me tordent le cou…
Je couine un coup, ça les fait rire ; ils recommencent, je suis leur chose. Ils se font les dents sur moi… et moi je subis tout en silence ! Je les apaise, je prends leur douleur sur mon corps ; d’un commun accord nous ne faisons plus qu’un. Sans parler, en douceur nous devenons complice…
L’un manque à l’autre : ce serait presque une histoire d’amour…
J’ai soudain un cœur, moi qui n’en avais pas, qui n’y croyais pas. Douée de sensibilité, peut être de souvenirs…
L’un me tétera, l’autre me mordra !!!
Petite girafe, petite Sophie, l’air de rien, insignifiante, jouet transitionnel : une seconde maman comme diraient les « psy »…
Comme un secret, un murmure, un mot doux : DOUDOU…
Serait-ce une petite fille devenue grande, voire adulte, femme, grand-maman ? Mais avec une fenêtre restée ouverte sur cette part d’enfance, une lumière éternelle sur la faculté à s’émouvoir, dire, confier, ou taire ses peurs, ses leurres !
S’élever sur l’injustice faite au monde, de toutes espèces : minéral, végétal, animal.
Petit jouet devenu l’infini, l’enjeu d’une cause à défendre entre toutes…
Sentinelle de la savane, je me bats contre les prédateurs, le roi de la jungle, lion menaçant, félin, vilain ? Rusé régnant sur tout alentour…
Je suis l’être le plus grand mais le plus vulnérable du monde. Le monde est ce que vous en avez fait.
Jouet ou animal…je dis des choses tout bas ; moi l’éternel silencieux. Je prend pour la première et ultime fois la parole… Ca parait improbable, incroyable, alors que c’est sensé et de bon aloi.
Redevenez ces enfants inoffensifs, gracieux, remplis de gentillesse et d’éclats de rire !
Redevenez aussi câlins, tendres et sereins comme quand vous me preniez dans vos bras ; moi adorable girafe aimante, consolante, conciliante, vers qui vous étiez sans crainte en vous abandonnant, hors de danger ! Redevenez, Petits, ce que vous étiez alors. Ignorants à cents milles lieux des guerres, des tumultes ; ce qui divisent les hommes pour des intérêts, que vous et moi alors ne comprenions pas, peu ou guère. Doux étaient ma chaleur, ma senteur, mon teint et ma forme innocente. Comme nous aimerions les regarder, tel un refuge révolu mais si providentiel.
À jamais, ma girafe, ma Sophie, l’image d’une enfance sage. Ma lumière.
Chantalr

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dimanche 28 juin 2009

Le crucifix en plâtre blanc

Je l’ai depuis mars 1950. On en donnait un à tous ceux qui assistaient à la messe, un certain dimanche de mars 1950, pour clôturer une mission qui avait duré 5 soirs. C’était à la Cathédrale d’Oran (Algérie). J’avais 21 ans et demi. Il mesure 33cm sur 18. Ses branches font 3 cm de large et 1 cm d’épaisseur. Il faut croire que le seigneur Jésus-Christ tenait à ce qu’il m’accompagne partout, car il ne s’est jamais perdu, alors que j’ai perdu beaucoup de choses dans mes nombreux déménagements. Je le regarde rarement, bien que le Christ soit constamment présent à mon esprit, mais quand je le vois, je dis cette prière : Ô Jésus, plein de douceur, Ô Jésus, piene, Ô Ô Ô Ô Ô Jésus, fils de Marie. Ô Jésus dulcis, Ô Ô Jésus pie, Ô Ô Ô Ô Ô Jésus, fils de Marie. Peut-être (j’y pense à l’instant) peut-être sera-t-il sur mon cercueil, dans 18 ans....

Robert Aizin

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jeudi 18 juin 2009

La quille de Brigitte chez Claire

Quille
Cet objet a essentiellement une valeur sentimentale. Il a été confectionné par mon fils, alors âgé de 7 ans, avec l’aide de son grand-père. Cette quille, en plus d’être un cadeau que m’a offert mon enfant, est aussi le symbole de liens intergénérationnels et de transmission de savoirs.
Brigitte

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Le Chaverius de Caroline chez Olivier

Je n’ai jamais pensé que je collectionnerais les nains de jardin. Encore moins que je leur donnerais un nom. Pourtant ce drôle d’énergumène trône sur ma cheminée et arbore fièrement de vieilles cicatrices, fruit d’un geste malheureux. Il n’était pas aussi abîmé quand il est entré dans ma vie il y a 10 ans tout juste. Qui aurait cru que j’adopterais un lutin à bonnet rouge et barbe blanche ? Cet été là, je le passais dans le Jura, près d’Orgelet. Mon premier chantier de fouilles archéologiques, mon deuxième contact avec la Franche-Comté. Chaque jour pendant un mois à gratter la terre (ou la boue ça dépendait), chaque jour à découvrir avec bonheur mes compagnons de fortune, chaque jour à aimer de plus en plus en plus cet endroit qui m’accueillait. Et finalement le dernier jour auprès des miens, car tels étaient ces gens qui avaient côtoyé mon quotidien. Dernier matin sur le chantier. Il est tôt dans les champs qui sont encore baignés d’une brume laiteuse et silencieuse. On entend seulement les manches des outils qui s’entrechoquent dans la vieille brouette et le crissement des bottes en caoutchouc dans les herbes hautes. Chacun marche dans ses propres brouillards matinaux. La nostalgie guette elle-aussi. Paresseuse, elle n’a pas encore pointé le bout de son nez mais je consigne déjà avec méticulosité tous les détails qui m’entourent : le jeune air piquant au goût de soleil, le manche de la pioche rugueux et pesant dans ma main, la couleur dorée de la terre encore meuble de rosée. De façon inattendue, je découvre que de la terre a poussé à l’endroit que j’avais dégagé la veille. Je ne savais pas la Franche-Comté si fertile. Je m’arme de ma pioche pour abattre la motte indésirable. Je remarque furtivement une inquiétude dans les regards de mes coéquipiers qui se sont tous levés de leur secteurs, trous ou puits respectifs avec des airs de chiens de prairie aux aguets. Timide sera donc le coup de pioche…comme le toc-toc léger sur une porte… C’est une paire de fesses rondelettes qui me répond. « Drôle d’objet archéologique » me dis-je. Sous les regards hilares et attendris des archéologues facétieux, j’accouche rapidement des limbes terreux un farfadet, un gnome, un lépréchaun qui s’est égaré pendant la nuit et s’est enterré comme une tortue. Il est le fruit improbable d’un amour qui a grandi en moi au fur et à mesure que l’été s’égrenait avec la certitude que je retrouverais cet endroit.

Le nain a été baptisé « Chavérius » en l’honneur de son lieu de naissance. Sa marraine est bisontine. Et moi, voilà 7 ans que je l’ai ramené chez lui, chez moi, chez nous.

Caroline Dreux

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La pochette de soirée de Marie-Louise chez Laet & et Jivan

Telle la belle au bois dormant…
Après des décennies passées dans un tiroir !
Je m’éveille à la lumière du jour !
Quelle va être ma vie à présent ?!
Venue du domaine du marketing et offerte en prime au cours d’une réunion de travail à un de ces membres.
Me voici à nouveau partie pour une autre aventure dont je vous en raconterai les périples…
Marie-Louise

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La Sally de Pierre chez Coline

Sally
Ce porte-monnaie m’a été ramené par ma fille Naomi d’un de ses séjours à Londres. Les personnages représentés dessus sont tirés de « L’étrange Noël de M. Jack » un film d’animation que nous affectionnons particulièrement tous les deux. De qualité plutôt moyenne, les coutures ont lâchées rapidement, m’obligeant à les remplacer grossièrement, mais comme ça allait avec le style des personnages, cette deuxième vie lui fut plutôt favorable. De simple objet usuel, il passait au stade de pièce unique. Fatidiquement, le plastique se mit à son tour à lâcher et là, je ne pouvais plus y faire grand-chose. Cet objet ne contiendrait plus de monnaie, mais allait devenir une pièce du petit musée des souvenirs qui me sont chers. Alors pourquoi pas aujourd’hui dans un « parcours intérieur »…
Pierre Rousson

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Le livre de poésies de Olivier chez Caroline

Poésies
Histoire de famille, de souvenirs et de rires, légende et vérité, poésie et vieillesse, de transmission. Le rire est franc, long, juvénile et fou, lorsque notre père évoquait une tante américaine des Caraïbes vivant à Paris. Mon frère avait alors quelques années de plus que moi…donc… « Mon arrière grand-père, aristocrate et fonctionnaire avait pour charge l’administration de terres lointaines de France, la Guyane… Homme de convictions et de pouvoirs, ardent défenseur des Droits de l’Homme… il fût parmi ceux qui consolidèrent les liens d’égalité avec les « nègres » Aimé Césaire éclosait… Anti-esclavagiste d’esprit et de cœur, il ne pût retenir son amour pour une jeune créole guyanaise Jeanne Roumi… naquis de ce métissage une réelle union et deux enfants, une fille, un garçon, tout deux de sang mêlés. Lui fût un diplomate atypique, joueur et collectionneur, vaguement lettré, toujours imbibé, le père de mon père… Elle fût une journaliste, née en 1909, journaliste, rédactrice en chef de Marie Claire en 1950, nouveau magazine de mode en vogue à l’époque. Elle côtoie le tout Paris, Jean Marais, Jean Cocteau, Sacha Guitry… appréciée pour sa gentillesse, son humour et son humeur, son professionnalisme. France était son prénom, ma tante d’Amérique de Paris dont les histoires et aventures racontées par mon père (que rarement mais réelles) nous faisait rires, moqueurs, rire à en pleurer… et faire passer le père pour un fabulateur perché, sincère ? Ces rires ont marqué une face de ma mémoire d’enfant.
Lorsqu’en 1999, je reçu un carton d’invitation pour « visiter » ma tante qui à 90 ans voulait connaître son neveu ! Quelle surprise et quelle drôlerie que l’authenticité de cette tante…Je l’ai rencontré burinée et colorée, je la trouve jolie ; elle est amère par le faste et recroquevillée par les années passées ! Alors chère France, qu’as-tu fait de ta gentillesse ? Toute poésie s’est évanouie, et tout en buvant un thé en sa compagnie, je lui souris avec un sourire amusé et elle s’entend sur ses amitiés enterrées ! Aujourd’hui je vous propose son âme et paix à sa poésie ! Bonne lecture, olivier…un jeudi sous la pluie… Cette tante est une légende vivante, fait rêver encore aujourd’hui, de cette famille américaine, cette terre française lointaine, la Guyane… et mon frère a toujours quelques années de plus !
Olivier Le Blond

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L'avion de Claire dans l'atelier de Brigitte

L’avion en bois
Sur une brocante, dans les années 80,
Je tombe en arrêt sur un petit avion en bois
Coup de foudre !
Je passe mon chemin : un avion ? Pour quoi faire ?
Mais je reviens. Je le prends, le caresse…
Mais ! Il n’est pas beau !!!
Il est taillé à la va vite
La peinture est écaillée
Il ne serait pas monté à l’envers… des fois
Et les attaches ? Franchement !!!
Oui, mais
À moi, il me va bien !
Il me correspond
Il m’embarque dans un imaginaire
Dans les rêves de celui qui l’a fait
Dans une vie où il faut sauver des vies
Au-delà des bourrasques
Au-delà des tempêtes
Ailleurs…
Il s’en sort cabossé
Et je l’aime comme ça !
Claire Deliou

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mercredi 17 juin 2009

L'oiseau de Christine

Oiseau étrange
C'est un bibelot de ma fabrication , une sorte de bonhomme d'art brut. Le corps est un bois flotté recueilli sur la côte de Bretagne Sud. La tête et le bec sont formés par une calebasse qu'une amie m'a rapportée d'Afrique. La chevelure, hommage aux Indiens d'Amérique, est faite avec les plumes d'un geai qu'un ami m'a données. Cet objet m'évoque tous les coins du monde, toutes les aventures et les amis qui m'ont permis de les rassembler.
Christine Sibre

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mardi 16 juin 2009

Le violon de Françoise fabriqué par son père

C’est un petit violon, de la taille d’un huitième je crois. C’est mon père qui l’a fabriqué. Il avait appris avec un vrai luthier de métier qui était comme lui en prison en 1943. Ensuite ils furent déportés à Buchenwald, et par miracle, ou plutôt grâce à la chance et à leur courage, mon père en est revenu. Le luthier, lui, n’a plus jamais donné de nouvelles. Il est peut-être « passé par la cheminée » comme le Père-Noël mais à l’envers... en langue allemande on dit « Luftmensch » homme fait air...
Mon père a continué à fabriquer des petits violons, celui-ci il l’a fait pour moi. Il en offrait à ses amis. Il aimait la musique: Beethoven, Bach, Mozart, Chopin... Chopin qui était né comme lui Polonais, comme Janusz Korczak dont on aperçoit un des livres contre le petit violon sur la photo. Vous pouvez si vous voulez aller voir qui était Korczak, ça vaut la peine. Moi je garde ce violon comme un talisman, il représente la vie, et dans ce qu’elle a de meilleur, la musique et ceux qui savent fabriquer des violons.
Françoise Frontczak

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Le drapeau de pirate de Coline chez Pierre

J’ai toujours aimé et admiré les pirates et plus particulièrement leur grand voilier habillé du drapeau noir à la tête de mort.
À 16 ans je décidai de m’acheter un drapeau de pirate et pour cela, je le trouvais sur internet. En le dépliant, à sa réception, je n’étais pas déçue, je possédais désormais le fameux pavillon noir. Durant l’année de mes 18 ans, je l’accrochais dans le camion Master de mon copain, Polo. Un fois le véhicule aménagé confortablement, nous avons voyagé dans différentes régions de France mais ma « virée » préférée fût celle qui nous mena en Allemagne. Une manifestation contre les violences policières étaient organisés à Strasbourg, puis après celle-ci, un festival Techno était prévu à Baden-Baden. Nous nous sommes retrouvés dans les anciens locaux de l’armée française de la ville un samedi soir. Le lundi matin suivant, à la sortie du site, la police allemande raccompagnait par convoi tous les véhicules français à la frontière. Moi je trouvais ça drôle et excitant. En 2008, je me séparais de Polo. Pour des raisons financières il vendit le camion et mon drapeau retrouva ma chambre. Avec celui-ci accroché dans le véhicule, je me sentais comme chez moi. À chaque fois que je le regarde, j’ai plein de beaux souvenirs dans la tête et je suis certaine qu’il m’accompagnera dans mes futurs voyages…
Coline Boiral

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samedi 13 juin 2009

L'atelier photo des Espaces Solidaires du CCAS

Pas facile de se séparer temporairement de son objet fétiche! Les participants à l'atelier photo animé par Yves Petit ont choisi de se photographier avec leur bibelot préféré. Une sorte de portrait dans le portrait toutjours à travers les objets.











Un grand merci à chaque participant de cet atelier!